top of page

Le Bois Gratté

Abonnez-vous

Thanks for submitting!

  • Photo du rédacteur: guillaume jouet
    guillaume jouet
  • 19 août 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 janv.


Superbe déclaration de Marie-Angèle AUBIN le 1er mars 2022, empreinte d'une motivation sans faille à contrecarrer les projets hors-sol uniquement destinés au bon plaisir de quelques milliardaires :


« Dans une lettre ouverte à la Population, Romaric Magras nous brosse l’historique de la carte de l’urbanisme afin de blanchir ceux qui ont accordé des permis surdimensionnés, les mastodontes qui aujourd’hui défigurent notre île.

Si l’historique est exact il n’en reste pas moins qu’il est bien facile aujourd’hui de dire ce n’est pas notre faute, on avait pas la main !!!

== » On n’a toujours le choix de dire NON et je suis certaine que nous aurions pu trouver les arguments pour contrecarrer ces demandes.

Ces immeubles pour certains n’ont aucun caractère sinon de dénaturer notre île.

Il fallait s’imposer et ramener les gens à la raison. Ces personnes étrangères pour la plupart auraient pu présenter des projets en adéquations [sic] avec notre territoire.

== » Le seul argument mis en avant est l’argument financier, le fait d’avoir investi il fallait leur donner un permis à la hauteur de leur investissement.

Je dis OUI on a perdu 10 ans parce qu’on ne s’est pas entouré de compétences nécessaires afin de fournir un travail durable. Si La Collectivité avait mis les moyens financiers pour s’entourer de juristes, des experts du domaine la carte aurait sans doute eu moins de contestations.

S’il y a eu contestations, c’est que certainement il y eu des frustrations assimilées à des injustices. Peut-être que les élus en place n’étaient pas été assez à l’écoute ? [sic] Posez-vous les bonnes questions.

== » L’argument à renvoyer vers l’opposition les torts ne tient pas la route.

Elue au Conseil Exécutif en avril 2017, je n’ai pas hésité à m’opposer à certains gros projets.

JSB du 25/07/2019 n’est qu’un exemple.

Marie-Angèle AUBIN »


Discours pétri de sincérité de la part d'une élue qui, déjà, avait voté pour les deux permis Autour du Rocher annulés par les juges (mince alors, c'est donc que, contrairement à eux, elle n'a pas pu « trouver des arguments pour contrecarrer ces demandes » ?) et qui accorde le troisième malgré le boulevard ouvert par la justice administrative.

Mais nul doute qu'elle se réserve pour l'avenir, et qu'elle appliquera toute la fermeté annoncée à d'autres projets, comme l'Emeraude pour lequel elle aura « toujours le choix de dire NON » !



De bien belles paroles également du côté de Xavier Lédée, prononcées en 2022 :


« S'il y a débat sur les responsabilités des uns et des autres, il faut surtout nous projeter vers demain afin que nous ayons pleinement la main sur notre urbanisation et son contrôle.

  • Nous rédigerons les volets Habitation et Construction de notre code tout en améliorant sa partie Urbanisation

  • Nous nous donnerons les moyens de contrôler encore mieux ce qui se réalise.

  • Nous serons transparents et équitables sur nos décisions. »


Deux ans plus tard, où en est-on des volets Habitation et Construction ? Et de l'amélioration de la partie Urbanisation ? Toujours rien de nouveau sous le soleil…

N'évoquons pas, par charité, les moyens de contrôle, tout aussi inexistants qu'auparavant, tant pour ce qui concerne la conformité des chantiers (horaires, bruit, déchets, acheminement des matériaux) que la conformité de certaines constructions terminées aux permis délivrés.

Mais finalement, la promesse est en partie tenue, les décisions sont tellement transparentes que personne, sans doute par souci d'équité, ne voit aucun changement venir.


  • Photo du rédacteur: guillaume jouet
    guillaume jouet
  • 9 août 2024
  • 2 min de lecture

Le nouveau permis Autour du Rocher confirmé par le Conseil exécutif




Malgré le recours gracieux que nous avions déposé, le Conseil exécutif confirme le permis Autour du Rocher.

Xavier Lédée, Marie-Angèle Aubin et Romaric Magras ont voté pour ce permis, Hélène Bernier, Bettina Cointre et Maxime Desouches ont voté contre. Alexandra Questel était absente.

Une fois encore, la voix du Président est prépondérante en cas d’égalité.


Le vote du Président pose question, un membre proche de sa famille étant parmi les signataires du recours. Mais ce qui pousse Xavier Lédée à s’abstenir lorsqu’il s’agit pour la Collectivité d’acheter un terrain appartenant à l’époux d’une de ses tantes ne semble pas le heurter lorsqu’il faut délibérer sur le recours gracieux d’un membre avec lequel il a des liens autrement plus étroits. Le Président a donc des pudeurs changeantes en la matière.


Mais le plus important reste que l’équipe en place confirme que les discours ne seront jamais en phase avec la réalité, que la façade affichée en matière de « pause urbanistique » n’est qu’un mauvais enduit qui se craquelle chaque jour un peu plus. Il n’y aura jamais de volonté claire de stopper la course effrénée au béton, il n’y aura jamais la volonté politique de s’armer face aux investisseurs qui achètent l’île uniquement pour ce qu’elle peut leur rapporter. Qu’en est-il, par exemple, du projet de nouvelle carte d’urbanisme ? Deux ans et demi déjà depuis les élections et les mêmes règles totalement déphasées autorisent toujours des droits à construire démesurés au détriment des résidents et du bien-être de tous.


Tandis que, d’une main, elle tente vainement d’éteindre les départs de feux provoqués sur tous les fronts par une urbanisation galopante (réseau d’énergie et production d’eau, logement, insécurité, insalubrité, sécurité routière, etc.), la Collectivité fournit de l’autre main les allumettes aux incendiaires responsables de tous les désagréments actuels.


Mais pas d’inquiétude, les politiques ne rendent jamais de comptes sur leur bilan…


Concernant Autour du Rocher, c’est donc un nouvel épisode judiciaire qui débute, laissant une fois de plus le dernier mot aux juges.

  • Photo du rédacteur: guillaume jouet
    guillaume jouet
  • 31 mai 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 janv.

Pour une étude approfondie du permis Autour du Rocher




Madame, Monsieur,


Un troisième permis de construire a été délivré à la société RSB (Paco Chanseau) pour l’édification de deux villas touristiques et deux maisons d’habitation sur le site Autour du Rocher.


Les deux élus ayant voté pour ce projet ont estimé que le dossier respecte le règlement de la carte d’urbanisme. 

Les deux élus absents ont estimé qu’ils auraient également voté en faveur du dossier car « il était constitué et déposé dans le respect des règles actuelles » et qu’un refus « aurait pu mettre la Collectivité dans une situation délicate » (JSB 10/05/24).


Nous estimons au contraire qu'une fois de plus, le projet ne respecte ni les règles d'urbanisme, ni la décision des juges.


  • NON, le projet n'est pas équivalent à l'existant, ni en emprise au sol, ni en surface de plancher, contrairement à ce qu'exige le jugement définitif de la CAA de Bordeaux de mars 2023.

  • NON, il ne respecte pas la volonté de la disposition particulière à la parcelle AP137 qui tend à protéger le plateau de toute urbanisation.

  • NON, il ne respecte pas les règles de hauteur en zone Ur.

  • NON, il ne peut être réalisé sans risque d'une atteinte grave à l'environnement en zones N et Nla.

  • NON, il ne respecte pas « l'esprit de la carte d'urbanisme » qui veut que le « projet s'adapte au terrain et non l'inverse » : il prévoit plus de 190 m2 de BRH sur 9 mètres de profondeur au centre même du « Rocher ».

  • NON, il n'est pas conforme à la volonté de protection des espèces protégées présentes sur le site.

  • NON, il n'est pas « invisible » depuis la plage de Lorient.

  • NON, il ne respecte pas la servitude publique du canal d'évacuation des eaux pluviales.

  • OUI, il pouvait faire à minima l'objet d'un sursis à statuer.


Pour ces raisons, et parce qu'il n'est pas en accord avec la volonté affichée de réduire l'urbanisation, il nous semble nécessaire que ce dossier soit reconsidéré avec plus d'attention et non avec la seule et unique crainte de représailles financières en cas de refus.


La Collectivité s'est déjà lourdement mise en porte-à-faux avec la société RSB : deux permis délivrés qui, prétendument, « respectaient les règles », ont été annulés par les juges au nom de ces mêmes règles. Elle craint aujourd'hui un recours en indemnisation de la part de RSB et prétend se débarrasser du problème en accordant une nouvelle fois un permis litigieux.

Prendre le risque d'une troisième annulation va-t-il rendre la situation moins délicate et alléger la facture ?


Vous trouverez en pièce jointe le recours gracieux adressé au Président Xavier Lédée. Il est encore temps de poser les bases d'une vraie réflexion politique sur les orientations de la Collectivité en matière d'urbanisme.


Nous vous remercions par avance de votre attention.



Abonnez-vous

Vous serez informés des derniers articles par mail

Thanks for submitting!

Join My Mailing List

Thanks for submitting!

  • Grey Facebook Icon
  • Grey Twitter Icon
  • Grey Pinterest Icon
  • Grey Instagram Icon
  • Grey Snapchat Icon
bottom of page